Histoire n°9 : Toubib or no toubib ?
Histoire N°9 : Toubib or not toubib ?
Ou comment donner de faux espoirs à ses parents à la méthode viêt !
hhhh
Hey non, je ne suis pas morte
Voilà une histoire vraie racontée récemment par ma Maman...
Je pense que la plupart d’entre vous ont déjà été confrontés à ce type de parents.
Mais si, vous savez, ceux qui veulent que leurs gosses « réussissent à tout prix dans la vie », qu’ils doivent devenir médecin, ingénieur, cadre et tous ses métiers où on gagne assez d’argent pour payer leur retraite plus tard.
En tout cas, dans la communauté vietnamienne, ce genre de parents représente au moins les 4/5 de l’échantillon.
C’est ce type de parents que possédait un ami de Maman, Hoang Duc.
Hoang Duc était un jeune étudiant élevé au Vietnam et parti en France dans les années 90 pour faire des études de médecine.
Seulement non seulement il n’était pas très fort dans tout ce qui était scientifique (bon comme la plupart des étudiants qui n’ont malheureusement pas choisi leur voie)… mais il connaissait moyennement le français (déjà plus embêtant).
Et pourtant chaque année, ses parents, fiers comme des coqs, recevaient les documents de la faculté de médecine attestant que leur rejeton passait en 2ème année… puis en 3ème… 4ème… Lors de la 5ème année, ils décidèrent de faire une visite surprise à leur fils.
…
Je vous laisse imaginer le choc parental lorsqu’ils ont découvert que le fiston envoyait en réalité chaque année les documents d’un de ses amis français et qu’il ne faisait que changer le nom sur la feuille en mettant du blanco et la photocopier ensuite.
Que faisait Hoang Duc alors dans ce cas me demanderez-vous ?
Et bien il est devenu expert dans un nombre incalculable de danse… à force de passer ses nuits dans des boîtes de nuit. Et se servait de l’argent qu’envoyaient ses parents tous les mois pour passer des jours doux et heureux dans notre bel Hexagone.
…
Je ne vous traduirai pas du vietnamien en français la conversation qu’ils ont eue, cela risquerait de choquer les âmes sensibles.
hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Moralité de l'histoire : Ne JAMAIS sous-estimer le pouvoir de l’ingéniosité des jeunes (et du pouvoir que peut avoir une simple photocopieuse.
Moralité N°2 : Quand les études que vous faites ne sont pas faites pour vous, allez en soirée, mais suivez en parallèle des cours pour devenir professeur de danse (autant que cela serve à quelque chose de se trémousser sur une piste avec des jolies filles… Quoique dis comme ça…) Enfin, cela évitera que vous vous fassiez passer un savon par vos parents.